Au Japon, la musique se pirate aussi sur mobile

Alexandre Laurent
Publié le 24 octobre 2008 à 16h04
Au Japon, c'est depuis son mobile que l'on achète, télécharge ou... pirate de la musique. Dans un communiqué, la RIAJ (Recording Industry Association of Japan) se félicite cette semaine de la fermeture d'un site Internet baptisé « Daisan Sekai » (le Troisième monde), lequel proposait gratuitement au téléchargement des morceaux de musique pourtant couverts par le droit d'auteur. Selon la branche japonaise de l'Ifpi, le site comptait un million d'utilisateurs uniques, qui téléchargeaient illégalement de la musique... depuis leur mobile.

« Le marché de la musique mobile, qui a atteint 680 millions de dollars en 2007 (au Japon, ndlr) est maintenant l'un des principaux piliers de l'industrie japonaise de la musique », commente la RIAJ. Dans son rapport d'activité annuel, l'association indique avoir enregistré 464 millions de téléchargements légaux pour 2007, dont seulement 30 millions ont été effectués depuis un ordinateur. Sur la même période, elle estime à 399 millions le nombre de fichiers téléchargés illégalement sur un téléphone en 2007, et se félicite de cette première qu'est la fermeture d'un site dédié au « piratage mobile ».

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Répartition ordinateur / mobile pour les téléchargements légaux - source RIAJ
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