Sur l'adresse |neteco|« neteco.tel »|fin||clubic|« clubic.tel »|fin|, on trouverait donc quelques informations pratiques sur la société éditrice du site et les différents moyens d'entrer en contact avec la rédaction, et l'on aurait la possibilité de déclencher directement un appel téléphonique en sa direction.
Qu'apporte le « .tel », par rapport à une autre extension ? Ici, il n'est pas question d'héberger une simple page Web, avec des informations de contact, mais d'associer ces dernières à la structure même du domaine, via les enregistrements DNS. Les différentes données susceptibles d'être intégrées à à un .tel (coordonnées, téléphone, adresse postale, adresse de courrier électronique, sites personnels, mais aussi profils de réseaux sociaux, points d'intérêts, ou mots clé particuliers, etc.) seront donc accessibles depuis n'importe quel terminal connecté à Internet, sans qu'il soit forcément nécessaire de lancer un navigateur Web.
Via la mise au point de plugins dédiés, les clients de messagerie devraient donc être capables assez rapidement d'aller interroger un .tel, pour récupérer les coordonnées de la personne ou de l'entreprise qui le détient. Il sera possible de mettre à jour en temps réel les informations diffusées via son .tel.
Au 3 décembre, il sera possible pour les détenteurs de marque de réserver un nom de domaine en .tel (durée minimum de trois ans). Cette période dite de « sunrise » sera suivie à partir du 3 février 2009 d'une phase de « landrush », où entreprises et particuliers pourront postuler, là encore pour une période de trois ans minimum, de façon à décourager les cybersquatteurs et autres spéculateurs. Enfin, l'accès au .tel sera pleinement ouvert le 24 mars 2009.