Au mois de juin, de bien mauvaises nouvelles nous étaient parvenus à propos d'Interplay et de sa maison mère, le français Titus (voir, entre autres, ici et là). Nous apprenons aujourd'hui par l'intermédiaire de Reuters que la situation des deux sociétés est plus délicate que jamais, si tant est que l'on puisse encore parler de sociétés, hélas. La majorité des employés d'Interplay n'a pas été payée depuis quatre mois, la société a été chassée de son siège social et ne peut plus respecter aucun de ses engagements. Au 30 septembre, Interplay faisait en effet ainsi état d'une trésorerie de 71.000 dollars et de dettes pour un montant de 10.3 millions de dollars.
La compagnie ne peut donc pas faire face seule et ce n'est pas l'exercice clos au 30 septembre qui a arrangé les choses avec 1.5 million de dollars de pertes pour un chiffre d'affaires évalué à 918.000 dollars. Alors que Titus détient toujours 62 % d'Interplay, la position de l'éditeur français n'est pas plus enviable puisqu'il a été placé sous tutelle judiciaire au cours du mois de juin. Interplay précise que sans nouveaux financements, la société ne peut continuer son activité et précise en outre qu'Avalon, son distributeur européen et autre filiale de Titus, n'a pas été en mesure de lui faire les quatre paiements prévus entre la mi-septembre et la mi-novembre.