Alors qu'on sait déjà que la SCPP veut automatiser la détection et le référencement des utilisateurs les plus "gourmands" en matière de téléchargements audio numérique illégaux sur les réseaux d'échanges de fichiers (voir cette brève). La SCPP souhaite également profiter de son nouvel outil et de sa possible autorisation auprès de la CNIL sur ses méthodes de collectes de données et d'identification, pour adresser aux utilisateurs des réseaux P2P pris sur le fait, des emails d'avertissements.
Cela n'est pas une véritable nouveauté puisque des emails similaires, adressés aux FAI, ont déjà circulés il y a de nombreux mois maintenant. En attendant, la SCPP continue de référencer manuellement les internautes qui effectuent des téléchargements illégaux, elle compte également poursuivre ses dépots de plaintes afin de traîner les pirates devant les tribunaux ou pour obtenir l'autorisation de les déconnecter directement de leurs FAI. La SCPP pourrait également demander à un prestataire de services de diffuser des fichiers clones et des leurres pour tenter de lasser les pirates.
La CNIL pourrait donner ou non son feu vert à la SCPP pour effectuer ses collectes d'informations d'ici deux mois.