Présenté une première fois par François Hurel dans son rapport remis en janvier dernier au secrétaire d'Etat, ce nouveau statut est une simplification de l'entrepreunariat individuel.
Accessible à n'importe qui sous réserve de ne pas dépasser les plafonds (80 000 euros pour une activité commerciale et de moins de 32 000 euros pour les services), ce nouveau statut a l'immense avantage de pouvoir être cumulé avec une activité salariée, une pension de chômage ou une pension de retraite.
Outre l'absence d'immatriculation (simple formulaire par internet) ou l'exonération de TVA, ce statut de l'autoentrepreneur propose un statut « fiscalo-social » sans précédent : un prélèvement unique représentant 13 % du chiffre d'affaires mensuel ou 23 % pour les services.
Ambitieux, Hervé Novelli vise 200 000 « auto entrepreneurs » dès 2009 puis 500 000 nouveaux entrepreneurs par an, contre 300 000 création d'entreprises chaque année. Reste à savoir si ce nouveau statut séduira effectivement les entrepreneurs occasionnels du net...
