SanDisk a ainsi annoncé avoir revu les termes de son alliance avec Toshiba dans le cadre de leur coentreprise de fabrication de mémoire. SanDisk cède donc les 20% restants de sa capacité de production à Toshiba et externalise de fait entièrement sa production, devenant fabless (sans usine). L'ex-fabricant récupère en échange une importante masse monétaire, la valeur totale de l'entreprise étant estimée à environ 890 millions de dollars. La joint venture reste toutefois d'actualité et les deux entreprises sont toujours partenaires, en particulier sur le plan de la recherche dans les domaines de la mémoire NAND et de la mémoire en 3D.
Les choses sont moins roses pour le fabricant Qimonda, qui a quant à lui moins d'un mois pour trouver un acheteur. La société qui fabrique des puces de mémoire GDDR5 ou XDR (pour la PlayStation 3 notamment) est effectivement au bord de la faillite et doit trouver un investisseur prêt à débourser de 500 millions à 1 milliard d'euros. Le land de Saxe (Allemagne), où se trouve la principale usine de Qimonda, ainsi que le gouvernement du Portugal, pays dans lequel se trouve une autre usine, pourraient également lui venir en aide pour sauver les employés de ces usines.