Le capital-risqueur se détourne des start-ups

Ariane Beky
Publié le 03 février 2009 à 12h22
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Aux Etats-Unis, comme en Europe, les sociétés du capital risque hésitent à investir dans les jeunes pousses de la high-tech, souligne le New York Times. Affaiblis par la crise économique mondiale, les capital-risqueurs (business angels) prêts à investir de 10.000 dollars à 1 million de dollars dans de très jeunes sociétés des TIC, se font plus rares.

Two Smart Dogs, une jeune pousse internet créée à Los Angeles il y a trois ans, a levé 715.000 dollars auprès de ces investisseurs lors d'un premier tour de table en 2007. Lorsque la société dédiée à la formation a tenté d'obtenir davantage en septembre dernier, elle a reçu une réponse négative. Les fondateurs ont choisi de fermer et de chercher de nouvelles opportunités d'emploi.

Un exemple parmi d'autres. La moitié des investisseurs interrogés par la Angel Capital Association, alliance de business angels actifs en Amérique du Nord, ont déclaré avoir investi moins que prévu en 2008. Un tiers a indiqué réduire les montants investis ainsi que le nombre de jeunes pousses soutenues cette année 2009. Même climat en Europe...

Avant même que la banque d'affaires américaine Lehman Brothers soit placée sous la protection de la loi US sur les faillites, le chapitre 11, l'enthousiasme des capital-risqueurs s'est émoussé. Ainsi, les sociétés du capital risque auraient investi dans 167 jeunes entreprises européennes au second trimestre 2008, soit une baisse de 42% sur un an, d'après Dow Jones VentureSource.
Ariane Beky
Par Ariane Beky

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