Les technologies développées par Virtuoz visent à mettre au point des « agents » capable d'établir un dialogue en langage naturel entre un utilisateur, internaute par exemple, et un système d'information, en s'appuyant sur les outils CRM ou les bases de données de l'entreprise.
Un ensemble de services, aujourd'hui assurés le plus souvent grâce à de coûteux centres d'appel, qui représenterait un budget, à l'échelle mondiale, de quelque 600 milliards de dollars par an, selon l'un des participants à ce tour de table. « Ces nouveaux fonds seront utilisés pour accélérer nos opérations et avancer sur le développement de nouveaux produits », indique Virtuoz dans un communiqué.
En décembre dernier, la firme a toutefois dû procéder à la fermeture de Skaaz, un service d'agent conversationnel à destination du grand public, que l'on pouvait notamment importer au sein de la messagerie instantanée Windows Live Messenger.
En dépit d'un succès certain, puisque 600.000 comptes avaient été créés, Skaaz avait prouvé à sa façon que les agents conversationnels sont encore loin de pouvoir réussir le test de Turing, qui part du principe qu'un jour l'intelligence artificielle permettra de ne plus distinguer l'être humain de la machine.
