La possibilité d'associer à ses vidéos une licence Creative Commons, autorisant la diffusion de créations sous certaines conditions, et de les proposer en téléchargement, fait ainsi son apparition en étant toutefois encore réservée à certains partenaires triés sur le volet. Ces fonctions sont offertes par le challenger Vimeo depuis plusieurs mois. Les vidéos téléchargées sont celles diffusées par YouTube au format MP4 (vidéo en H.264 et audio en AAC) sans verrou numérique (DRM).
Une fonction permettant de commercialiser les vidéos pour un montant que le vendeur détermine est également à l'essai, sans que les parts retenues par Google n'aient été précisées. Mais nul doute qu'il s'agit pour ce dernier d'une nouvelle manière de monétiser son service, jusqu'à présent peu rentable. La vente passe par le service de paiement centralisé Google Checkout, équivalent à PayPal. Interrogé au sujet des logiciels non officiels qui permettent depuis longtemps de récupérer les contenus de YouTube, une représentante du géant de l'Internet se contente de rétorquer que le téléchargement d'une vidéo autrement que par la fonction dédiée est une violation des termes du service.
Disponible depuis la France mais pour le moment exclusivement en anglais, cette fonction est accessible par un lien Download this video sur les vidéos de certaines grandes universités américaines telles Stanford ou l'UCLA. Une astuce proposée par les développeurs de Google eux-mêmes permet pourtant de télécharger au format MP4 quasiment n'importe quelle vidéo YouTube, et ce depuis le mois d'avril 2008, sans compter les nombreux logiciels non officiels qui offrent également cette possibilité.
YouTube prend ainsi une longueur d'avance sur son concurrent Dailymotion. Tous deux proposent sensiblement les mêmes fonctionnalités, à savoir vidéos en haute définition, fonctionnalités de sous-titrage, mais la plateforme française ne permet pas encore officiellement de télécharger ses contenus.