Chaque jour, en France, 500 000 films seraient téléchargés illégalement, un fléau qui ne cesse d'énerver les studios mais aussi tous les acteurs de l'industrie du cinéma. Dernièrement, c'est le réalisateur Luc Besson qui s'est exprimé à ce sujet.
« Ces sites ne pourraient exister sans la complicité objective de bon nombre d'acteurs économiques français qui ont un intérêt financier à faire perdurer le système », explique M. Besson dans Le Monde. Interrogé à ce sujet sur le plateau de l'Hebdo du Cinéma, Luc Besson précise que l'on pourrait donc se demander pourquoi Google autorise les administrateurs des sites de vidéo en streaming ou de partage de fichiers bittorrent à utiliser Google Adsense. Selon M. Besson, l'hébergeur du site doit aussi être sanctionné, en l'occurence, le réalisateur français pointe du doigt Free.fr. Il fait aussi mention de la plateforme de vente en ligne PriceMinister.
Luc Besson en appelle au pouvoir public en leur demandant de prendre leurs responsabilités et de condamner ces sociétés pour complicité au délit. « Ces gens-là savent très bien qu'ils mettent de l'argent dans des choses qui ne sont pas légales, ils le savent. », explique-t-il en ajoutant qu'il est important de ne pas mettre toute la pression sur les internautes. Luc Besson affirme qu'en matière de piratage, la France serait en pôle position devant la Chine ou les Etats-Unis.
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