Dans un communiqué, Nicolas Merlin, responsable administratif et financier d'OVH, s'explique :« nous voulions internaliser la comptabilité de l'ensemble des filiales, dont la gestion était jusqu'alors assurée par un cabinet (externe). Dans ce cadre, nous recherchions une solution garantissant une comptabilité analytique poussée, permettant l'intégration d'une importante base de données. Nous gérons en effet environ 2 millions de lignes d'écritures comptables par an. » Il est probable, par ailleurs, qu'OVH ne souhaitait pas grever son budget avec des solutions SAP, Oracle ou Microsoft Dynamics.
Nicolas Merlin poursuit : « la solution devait également nous permettre de gérer des flux réels et des flux temporaires, tout en assurant la consolidation de l'ensemble des informations de toutes les entités. » Mais alors, pour quelles raisons avoir préféré le logiciel d'Actium Développement à ceux des français Cegid, Divalto ou encore du britannique Sage, tous spécialistes des PME ? OVH, société roubaisienne, aura sans doute préféré l'approche d'une jeune société francilienne, éditeur et intégrateur d'un progiciel de gestion comptable et financière (TOTEM), notamment pour la gestion des biens associés à ses 45.000 serveurs. Signé à l'automne 2008, le projet se serait développé en deux mois en ce qui concerne l'analyse, les paramétrages et la formation.
Quid du retour sur investissement ?
