La France bientôt à la pointe du supercalcul ? Intel a annoncé le 5 mars s'associer au GENCI (Grand équipement national de calcul intensif) ainsi qu'au CEA (Commissariat à l'énergie atomique) et à l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, en vue de créer un centre de recherche universitaire spécialisé dans le calcul intensif (High-Performance Computing, HPC).
Le numéro un mondial des semiconducteurs financera une partie du programme de recherche, qui prendra place au sein d'un laboratoire construit à une vingtaine de kilomètres de Paris, dans l'enceinte de la technopole Ter@tec de l'Essonne. Baptisé Ex@tec, celui-ci accueillera des équipes françaises et européennes chargées de développer les infrastructures qui serviront au calcul intensif de demain, l'objectif étant de déployer une puissance de calcul supérieure à l'exaflops (mille petaflops).
Le CEA, dont certains supercalculateurs figurent déjà parmi les machines les plus rapides au monde, apportera son expérience en matière d'intégration, alors que le Genci fournira les applications scientifiques destinées aux utilisateurs finaux. Entité détenue à 50% par l'Etat français, à 20% par le CEA, à 20% par le CNRS (Centre national de recherche scientifique) et à 10% par les universités, le GENCI avait justement été créé pour tenter de relancer la France dans la course au calcul intensif.