L'UFC prouve qu'usurper une IP est à la portée de tous
Pour Alain Bazot, président de l'association, le gouvernement est sur le point de créer un « monstre juridique ». Il regrette effectivement que la loi Hadopi échappe au principe de présomption d'innocence, puisque « c'est au consommateur de faire la preuve de son innocence ». Il estime en outre qu'elle s'appuie sur « des rouages techniques totalement dépassés ». Pour l'UFC-Que Choisir, « il est largement admis que l'adresse IP est une donnée peu fiable pour identifier un internaute avec certitude ». L'union fédérale des consommateurs « a fait la preuve qu'il est à la portée de tous de pirater la connexion internet sans fil de n'importe qui ».
Un huissier a effectivement constaté qu'en suivant un des tutoriaux largement répandus, il était possible de s'introduire en quelques minutes sur le réseau d'un voisin et d'utiliser son adresse IP pour télécharger. Une notion qui a vraisemblablement échappé à Christine Albanel, en dépit des alertes répétées des détracteurs du projet de loi et de députés de tous bords, puisque en l'état, elle rend caduque la riposte graduée.
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique. Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit. Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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