« Syberia 3 n'est pas un poisson d'avril. Ce titre tant attendu par la communauté des fans de jeux d'aventure et de Kate Walker verra le jour, c'est l'un de nos projets les plus stratégiques chez Microïds et nous le préparons de longue date.
Il verra le jour sur PC c'est certain, en revanche, sur PS3, cela pourrait effectivement se transformer en poisson d'avril : car SONY est seul décideur sur ce point, aussi curieux que cela puisse paraître pour certains.
Benoît Sokal, auteur de Syberia et Syberia 2, a plusieurs fois mentionné dans la presse qu'il ne participerait à une suite de son œuvre majeure que si on lui donnait les moyens financiers de concevoir et réaliser un titre exceptionnel. Microïds est aujourd'hui prêt à investir dans cette ambitieuse production. Mais tout le monde sait que pour amortir les coûts de développement importants d'un jeu vidéo de ce niveau de qualité, il est indispensable de les développer sur plusieurs plateformes, à la fois sur PC et sur consoles.
Or Sony Computer Entertainment a déjà censuré Microïds en 2003 en refusant que Syberia voit le jour sur PS2 aux États-Unis alors qu'il était pourtant paru en Europe sur cette même console. Il en a été de même sur une dizaine d'autres titres de Microïds aux US.
Au delà de cette censure des auteurs et des producteurs qui croient en leurs créations et prennent le risque financier de monter des productions destinées à la console sans savoir si elles seront approuvées ou refusées par SONY en toute dernière minute, les royalties exorbitantes exigées par SONY pour fabriquer des jeux sur ses consoles handicapent gravement la capacité de financement des producteurs indépendants. Microïds a ainsi versé à SONY plus de 15 millions d'euros de royalties sur l'ensemble de son catalogue, soit 55% de son chiffre d'affaires pour cette plateforme. Poisson d'avril ? Et bien non ! C'est hélas la « règle du jeu » imposée par Sony.
Le manque à gagner des ventes de jeux PS2 non réalisées sur ce territoire majeur que sont les États-Unis, ajouté aux royalties excessives versées à SONY pour les territoires européens, ont jusqu'à ce jour empêché Microïds d'avoir la capacité de réinvestir dans une suite ambitieuse de la série Syberia.
Alors nous lançons aujourd'hui un SOS à tous les fans de la série Syberia : mobilisons-nous pour soutenir la création indépendante et convaincre SONY de changer ses règles. Envoyez tous vos messages de soutien à l'adresse suivante : [email protected]
SYBERIA 3 sur PS3 poisson d'avril ? La balle est dans le camp de SONY ! »
Emmanuel Olivier
Président
Microïds
Il verra le jour sur PC c'est certain, en revanche, sur PS3, cela pourrait effectivement se transformer en poisson d'avril : car SONY est seul décideur sur ce point, aussi curieux que cela puisse paraître pour certains.
Benoît Sokal, auteur de Syberia et Syberia 2, a plusieurs fois mentionné dans la presse qu'il ne participerait à une suite de son œuvre majeure que si on lui donnait les moyens financiers de concevoir et réaliser un titre exceptionnel. Microïds est aujourd'hui prêt à investir dans cette ambitieuse production. Mais tout le monde sait que pour amortir les coûts de développement importants d'un jeu vidéo de ce niveau de qualité, il est indispensable de les développer sur plusieurs plateformes, à la fois sur PC et sur consoles.
Or Sony Computer Entertainment a déjà censuré Microïds en 2003 en refusant que Syberia voit le jour sur PS2 aux États-Unis alors qu'il était pourtant paru en Europe sur cette même console. Il en a été de même sur une dizaine d'autres titres de Microïds aux US.
Au delà de cette censure des auteurs et des producteurs qui croient en leurs créations et prennent le risque financier de monter des productions destinées à la console sans savoir si elles seront approuvées ou refusées par SONY en toute dernière minute, les royalties exorbitantes exigées par SONY pour fabriquer des jeux sur ses consoles handicapent gravement la capacité de financement des producteurs indépendants. Microïds a ainsi versé à SONY plus de 15 millions d'euros de royalties sur l'ensemble de son catalogue, soit 55% de son chiffre d'affaires pour cette plateforme. Poisson d'avril ? Et bien non ! C'est hélas la « règle du jeu » imposée par Sony.
Le manque à gagner des ventes de jeux PS2 non réalisées sur ce territoire majeur que sont les États-Unis, ajouté aux royalties excessives versées à SONY pour les territoires européens, ont jusqu'à ce jour empêché Microïds d'avoir la capacité de réinvestir dans une suite ambitieuse de la série Syberia.
Alors nous lançons aujourd'hui un SOS à tous les fans de la série Syberia : mobilisons-nous pour soutenir la création indépendante et convaincre SONY de changer ses règles. Envoyez tous vos messages de soutien à l'adresse suivante : [email protected]
SYBERIA 3 sur PS3 poisson d'avril ? La balle est dans le camp de SONY ! »
Emmanuel Olivier
Président
Microïds