« Au prétexte de protéger l'industrie culturelle contre le téléchargement illégal, le gouvernement autorise la mise en place de milices privées du net, la surveillance a priori des réseaux et la coupure de la connexion Internet. », explique dans un communiqué le FDN (French Data Network), rejoint par des associations comme Libre-Accès, Kassandre, Inlibroveritas ou Musique Libre.
« Cédant aux pressions d'une minorité d'éditeurs qui ont tourné le dos à leur engagement premier, la Commission des lois a introduit des amendements qui dépouillent les journalistes de la majorité des droits qu'ils ont aujourd'hui sur leurs œuvres et ruinent l'espoir d'une sérénité retrouvée dans bien des rédactions. Le SNJ, première organisation de journalistes, dénonce vigoureusement ce revirement qui pourrait conduire le Pouvoir législatif à mettre à mal une démarche portée par une majorité de partenaires sociaux et la totalité de la profession, pour satisfaire les seuls appétits de quelques intérêts privés. », souligne de son côté le syndicat des journalistes dans un communiqué du 29 avril.
Une partie des députés les plus virulents envers le texte devraient se joindre au mouvement, parmi lesquels Partick Bloche, Jean-Pierre Brard, Nicolas Dupont-Aignan ou Alain Lipietz. Les manifestants défileront pour l'abandon du projet de loi, et demanderont que l'on favorise « l'émergence de modelés économiques alternatifs aux grands conglomérats assurant une juste rémunération des artistes ».