Ce dernier commercialise des abonnements à des serveurs de newsgroups, sur lesquels on peut échanger messages mais aussi et surtout fichiers. Si Usenet.com s'est sans surprise retranché derrière son statut de simple hébergeur, la RIAA l'accusait de tirer ses revenus de la fourniture d'accès à un service de téléchargement illégal et de ne pas mettre en œuvre les moyens de filtrage dont il dispose. On peut en tout cas lire sur le site du fournisseur de service que « 2 millions de fichiers arrivent quotidiennement » et qu'il « n'enregistre pas l'activité de ses utilisateurs ».
La RIAA a en outre prouvé que Usenet.com avait supprimé des preuves en détruisant volontairement 7 disques durs et en empêchant ses employés de faire des dépositions en les envoyant en Europe. Le détail de la condamnation n'a en revanche pas encore été révélé.