C'est ainsi que l'on distingue trois segments : AMD Vision, AMD Vision Premium et AMD Vision Ultimate. D'un segment à l'autre, les usages varient avec une ligne guide : AMD Vision dans sa version de base permet de voir, sous entendu de profiter de ses médias, dans sa version Premium AMD Vision permet de partager alors que dans sa version Ultimate, AMD Vision permet de créer. Et techniquement, AMD Vision n'impose aucune spécification claire si ce n'est celle d'utiliser des technologies et composants AMD : il y a tout de même des caractéristiques minimales pour chaque catégorie, caractéristiques portant exclusivement sur la famille de processeur ou la génération de carte graphique.
On se souvient qu'Intel avait tenté l'expérience de la communication sur les usages avec ses Pentium D, à une époque où le fondeur ne pouvait pas rivaliser sur le plan des performances avec son concurrent. Simple diversion marketing ? Oui et non. Si la campagne d'AMD vise effectivement à clarifier l'offre en matière d'ordinateurs portables avec un message simplifié à destination du client final, c'est aussi un extraordinaire constat d'échec. Car avouons-le, la plate-forme d'AMD pour les mobiles, à base pour l'heure de Turion X2, ne fait pas le poids face au Centrino d'Intel et à ses Core 2 Duo. Certes AMD s'apprête à lancer sa nouvelle plate-forme Tigris dotée d'un processeur gravé en 45nm, mais visiblement cela ne changera pas la donne. Du coup AMD transforme ses faiblesses en force et puisque l'autonomie n'est pas le point fort des portables AMD, la firme communique dorénavant sur le scénario suivant : un ordinateur AMD Vision peut encoder sur la même charge de batterie, trois fois plus de vidéo qu'un ordinateur équivalent sous plate-forme Intel Centrino. On vous laissera seul juge de la validité de cet argument...