Pour mémoire, le fondeur américain aurait proposé, d'octobre 2002 à décembre 2007, des remises « occultes » aux fabricants de matériel informatique pour mieux évincer du marché ses concurrents, dont le plaignant AMD. Résultat des courses, Intel s'est vu infliger au printemps 2009 une amende de 1,02 milliard d'euros. La multinationale a fait appel en juillet de cette décision prononcée par la Commission européenne.
Aujourd'hui, Intel déclare : « il n'y a rien de nouveau ici. Cette décision témoigne des préjugés (...) de l'équipe chargée de l'enquête (...) La Commission européenne s'est appuyée sur des spéculations trouvées dans des courriers électroniques d'employés qui n'ont pas participé aux négociations dans cette affaire (...) Dans le même temps, la Commission a ignoré ou minimisé des preuves tangibles de ce qui s'est réellement passé, y compris des documents qui font autorité, des déclarations écrites et des témoignages sous serment de personnes qui ont négocié les transactions en question ».
Neelie Kroes, commissaire européenne chargée de la concurrence, appréciera...