On retrouve ainsi un revêtement « CeraM!X » sur les dissipateurs de la carte mère, reposant sans surprise sur l'emploi de la céramique, un matériau réputé pour ses propriétés de dissipation thermique grâces à ses aspérités qui augmentent la surface d'échange avec l'air. La gigantesque plaque de céramique plaquée au dos de la carte mère, point distinctif du prototype Marine Cool, a quant à elle été abandonnée. Les condensateurs et les transistors seraient néanmoins testés et certifiés pour une utilisation « d'un niveau militaire », rien moins que ça !
Au-delà de ces couleurs camouflage et de ces considérations que d'aucuns jugeront surfaites, cette toute nouvelle Sabertooth 55i est une carte mère haut de gamme comme les autres. Elle s'articule autour d'un socket LGA1156 et d'un chipset Intel P55 pour accueillir un des nouveaux Core i5 ou Core i7 à cœur Lynnfield.
Le processeur bénéficie d'une confortable alimentation à 12 phases tandis que les quatre emplacements mémoire ont droit à un ventilateur optionnel dédié, à une alimentation à 2 phases et acceptent jusqu'à la DDR3 poussée à 2000 MHz. On retrouve par ailleurs deux ports PCI Express 16x, qui fonctionnent malheureusement en 8x en configuration CrossFireX ou SLI, trois ports PCI-E 1x et deux ports PCI traditionnels. La carte offre enfin une connectique pléthorique avec pas moins de 14 ports USB 2.0 (dont 8 à l'arrière), 9 ports Serial ATA II (dont un eSATA à l'arrière), 2 ports Firewire (dont un à l'arrière), un connecteur Gigabit Ethernet et des entrées/sorties audio analogiques multicanales.
L'Asus TUF Sabertooth 55i est d'ores et déjà disponible en France au prix public de 220 euros.