Pour l'instant, les puces ARM sont essentiellement utilisées au sein des baladeurs et téléphones mobiles de type smartphones mais demain, elles pourraient faire leur entrée dans l'univers du PC, implémentées au sein de machines de type netbook ou smartbook. Ces dernières adopteraient par exemple SnapDragon, la plateforme de Qualcomm (photo), ou Tegra, la puce tout-en-un mobile de NVIDIA. Aujourd'hui, les fabricants qui souhaitent faire appel à des processeurs ARM n'ont d'autres choix que de se tourner vers des systèmes comme Linux, Android, ou Windows CE, dans la mesure où il est impossible de faire fonctionner Windows XP ou Windows 7 sur de telles plateformes.
Pour l'instant, il n'est pas prévu que la donne change, a assuré Mike Nash. Pourquoi ? Aujourd'hui, il estime qu'il est important que des appareils aussi différents sur le plan technique qu'un netbook équipé en Atom et un smartbook reposant sur ARM offre des fonctionnalités et des possibilités techniques différentes. Reste à voir combien de temps l'équation restera équilibrée et si Microsoft ne fait pas ainsi le lit de solutions concurrentes, au premier rang desquelles l'Android de Google.