Dans la mesure où le gouvernement ne devrait pas avoir de mal à dénoncer le dépôt de la marque « Hadopi », employée depuis de nombreux mois par ses représentants, Renaud Veeckman a finalement choisi de ne pas l'exploiter directement. A la place, il propose donc Apiadopi, une plateforme qui « reposera sur le principe de juste rétribution des créateurs ».
« La clef de répartition qui sera mise en oeuvre sera de 70% pour les déposants et de 30% pour la plateforme », indique l'intéressé. Selon lui, tout contenu proposé, qu'il s'agisse de musique, de vidéos, de texte ou de photographies, sera rémunéré selon le même principe. Le créateur fixera lui même le prix de vente de son oeuvre. Qu'il conserve ou non la marque Hadopi, Renaud Veeckman aura toutefois fort à faire s'il veut respecter l'objectif affiché sur l'unique page de son site : un lancement dès le mois de septembre prochain.