Buzz fut principalement critiqué pour son outil pre-sélectionnant les contacts d'une personne en fonction de leur fréquence de communication par courriers électroniques. Seul hic, un contact avait la possibilité de voir l'intégralité des amis d'une personne ainsi que leurs adresses email respectives. Certains pointaient également du doigt l'activation du partage sur les services Picasa et Google Reader. Cette faille fut corrigée très rapidement par Google mais déjà des actions judiciaires sont en cours.
A ces actions judiciaires s'ajoutent les accusations de l'Electronic Privacy Information Center (EPIC). L'organisme milite pour la sécurité de la vie privée des utilisateurs utilisant des outils de communication électronique. L'EPIC a déposé une plainte auprès de la Federal Trade Commission, l'agence chargée de réguler les pratiques commerciales outre-Atlantique, en expliquant que l'utilisateur aurait dû choisir d'activer lui-même l'outil Buzz au sein de Gmail. Kimberly Nguyen, conseillère de l'EPIC, déclare ainsi : « en résumé les utilisateurs auraient dû avoir beaucoup plus de contrôle sur leurs informations ».
De son côté la firme de Mountain View attend de prendre connaissance des détails de ces plaintes.