Les processeurs de la série Xeon 5600 acceptent six coeurs par puce et sont jusqu'à 60% plus performants que ceux de la série Xeon 5500, gravés en 45nm selon Intel. Les datacenters pourraient aussi gagner à remplacer leurs Xeon X5570, puisque le nouveau L5640 peut délivrer une performance égale avec une alimentation abaissée jusqu'à 30%.
Par ailleurs, la nouvelle série de processeurs pour serveurs embarque le jeu d'instructions de chiffrement Intel AES-NI (Advanced Encryption Standard New Instructions), qui permet un cryptage et un décryptage plus rapide pour des transactions et des environnements virtuels plus sûrs. L'Intel TXT (Trusted Execution Technology) améliore pour sa part la sécurité du hardware contre les attaques logicielles. Avec ces deux technologies, Intel dit vouloir « proposer aux datacenters des bases solides pour le cloud computing ».
Autres technologies embarquées : l'Hyper Threading, pour permettre à chaque coeur de travailler sur deux processus à la fois, et le Turbo Boost, pour gagner en fréquence à la volée. En fonction de la charge de travail, elle pourra varier à la hausse ou à la baisse, soit sur l'ensemble de coeurs - et le gain maximal est alors de 1 bin (133MHz), soit sur un coeur, et la variation peut monter à 2 bins. Tout en sachant que sur les processeurs d'entrée ou de début de gamme, les enveloppes thermiques risquent fortement de limiter la hausse de fréquence, l'enclenchement du Turbo Boost étant conditionnée à l'enveloppe thermique maximale du processeur.
La version optimisée du quad-core a une fréquence nominale de 3,46GHz, avec une enveloppe thermique de 130 Watts, contre 3,33GHz pour la version six coeurs avec le même TDP. Les versions d'entrée de gamme sont limitées à des enveloppes thermiques de 60 et 40 Watts pour les six et quatre coeurs. Ce lancement intervient une semaine après l'arrivée il y a une semaine des premiers processeurs hexacoeurs pour plateformes grand public : l'Intel Core i7 980X.
