La première vague de réservations devrait essentiellement porter sur des patronymes, parfois doublés d'un prénom. Le problème est qu'une fois qu'un nom a été déposé, il n'est plus disponible pour les autres, ce qui conduit bien souvent les gens à se chercher un pseudonyme, indique Mathieu Well, directeur général de l'Afnic. D'après un sondage réalisé par l'Afnic, 53% des personnes interrogées jugeraient important de posséder un nom de domaine en .fr plutôt qu'en .com ou en .net.
Les inévitables litiges entraînés par cette ouverture des noms de domaine en .fr aux particuliers seront traités par le Forum des droits sur l'Internet, en partenariat avec l'AFNIC, en jouant la carte de la médiation pour éviter le recours à la justice. La règle qui s'applique est celle du « premier arrivé, premier servi ».
Rappelons que jusqu'à aujourd'hui, le .fr était réservé aux entreprises, aux associations et aux institutions, qui ont depuis sa création, en 1997, déjà déposé plus de 450 000 noms de domaine (en comptant le .re, destiné à l'ile de la Réunion). « Nous prévoyons de doubler d'ici 18 à 24 mois le nombre de nom de domaines en .fr pour arriver à environ un million, dont 40% pour les particuliers », indique Mathieu Well, cité par Reuters.
Sur le site www.faites-vous-un-nom.fr, l'Afnic détaille le déroulement de cette ouverture aux particuliers.
- À partir du 20 juin :uniquement les noms de domaine commençant par un chiffre (0 à 9) ou par les lettres A ou B
- À partir du 21 juin : même ensemble, élargi aux noms de domaine commençant par les lettres comprises entre C et F
- À partir du 22 juin : lettres comprises entre G et N
- À partir du 23 juin : lettres comprises entre O et Z