Fujifilm remet l'instantané au goût du jour avec l'Instax Mini 50s

Aurélien Audy
Publié le 24 septembre 2010 à 17h41
Le stand de Fujifilm est décidément plein de surprises. Notre coup de cœur, au hasard d'une flânerie entre les nombreuses vitrines : l'Instax Mini 50S, ou le comeback de la photo instantanée à l'ère du tout numérique !

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L'Instax Mini 50S


L'Instax Mini 50S ne ressemble à aucun appareil contemporain. Pour lui trouver un semblable, il faut se ramener aux autres Instax que Fujifilm a sortis, du tout premier Instax 100 en 1998 au Mini 7 en 2003. Il se rapproche plutôt de ce dernier, puisqu'il utilise les mêmes films à développement instantané au format carte de crédit (54 x 86 mm, avec une surface sensible de 46 x 62 mm). Son boîtier plastique tout en rondeurs, avec finition laquée noire, procure une prise en main de jouet « Playschool » : costaud et ergonomique mais avec l'aspect salissant en plus. En tout cas, impossible de se prendre au sérieux derrière le viseur, l'Instax Mini 50S est de toute façon conçu « pour le fun ».

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L'appareil est salissant... mais a une bonne bouille !


Côté technique, si l'on peut parler ainsi, l'Instax Mini 50S repose sur une focale fixe de 60 mm (mise au point minimum à 60 cm) et un minuscule viseur optique qui sert plus à orienter le cadrage qu'à composer. Le boîtier dispose d'un flash (pas d'indication sur la puissance mais d'après les résultats, il ne porte pas à plus de 3-4 m), de deux déclencheurs (horizontal et vertical), d'un écran indiquant le nombre de vues restantes et de trois boutons de « réglages ». Le premier propose deux rendus (L pour plus clair, D pour plus foncé), le second active le flash ou passe l'appareil en mode paysage, le troisième enclenche le retardateur. Simple comme bonjour !

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Les boutons de réglages et les deux déclencheurs


Les instantanés n'offrent pas une qualité inouïe : on est dans le registre du Polaroïd. Mais là n'est pas le rôle de l'Instax : sa fonction première, c'est de créer du souvenir de façon ludique. Et ça il le fait très bien ! Il n'y a qu'à voir comment les gens s'empressaient sur le stand pour se faire photographier (ou réaliser des autoportraits). Pour remplacer le support, il suffit d'ouvrir la trappe à l'arrière du boîtier, sortir la cassette à instantanés vide et en remettre une nouvelle. Dernier point : l'appareil fonctionne avec deux piles.

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Résultats en L puis D, et remplacement d'une cassette de films


Reste la question de la disponibilité et du tarif. L'Instax Mini 50S sera bien commercialisé en Allemagne à 129 € (en octobre-novembre 2010). Une recharge de 10 images devrait coûter 7 €, ce qui fait tout de même 70 centimes par photo ! Quid de la France ? Fujifilm dit pour l'instant étudier le cas de la France. Ni oui, ni non donc, mais à partir du moment où l'Allemagne le commercialise, il sera facile de s'en procurer !
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