Issu des Intel Labs, ce composant répond au nom de code Claremont. Il se base sur une architecture Pentium, et sa consommation tombe dessous les 10 milliwatts lorsque la charge de travail est légère. Cette alimentation très faible est proche du seuil minimal de commutation des transistors. Mais elle permet tout de même à la puce de fonctionner et ce avec des sources d'alimentation diverses comme une cellule solaire. Naturellement dans la démonstration alimentée par la lumière seul le processeur utilisait cette source d'alimentation le reste de la carte mère disposant de sa propre alimentation. Et bien évidemment, la puce peut augmenter sa fréquence et donc proposer des performances supérieures, mais à ce moment là la consommation n'est plus la même. Intel parle d'un rapport de 10x pour l'augmentation des performances.
Naturellement, pour le moment cette démonstration, effectuée sous Windows et sous Linux, n'a pas d'application commerciale dans un proche avenir. Toutefois, elle s'inscrit dans la démarche d'Intel de tout faire pour tenter de réduire la consommation de ses processeurs. Pour l'anecdote, sachez qu'Intel a du se procurer une carte mère compatible Pentium sur eBay pour mener à bien ses démonstrations, les cartes mères Pentium n'étant plus en stock dans les caves de Santa Clara.