En octobre, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) avait donné son autorisation au collège Joliot-Curie de Carqueiranne (Var) pour mettre en place un système de reconnaissance du contour de la main afin de contrôler l'accès de sa cantine scolaire.
La direction du collège de Carqueiranne a obtenu l'aval des autorités, ce qui n'était pas gagné d'avance.
En mars 2000, la CNIL avait donné un avis défavorable à la mise en place d'un système d'accès à la cantine scolaire du collège niçois Jean Rostand, car le dispositif allait reposer sur une base de données d'empreintes digitales...
La localité perdait la partie mais remportait un Big Brother Award ! Pour le moment, l'établissement varois s'en sort mieux.
"La technique du contour de la main retenue par le collège de Carqueiranne, à la différence de celle des empreintes digitales choisie par le collège de Nice, ne laisse pas de trace dans la vie courante et ne peut donc être détournée de sa finalité première", avait argumenté la CNIL.
Même son de cloche du côté du principal du collège Joliot-Curie, Armand DESPREZ : "Ne laissant aucune trace, l'identification par le contour d'une main qui est amenée à évoluer ne peut donner lieu à aucun dérapage et devient, de fait, très vite obsolète."
Mercredi, la direction de Joliot-Curie a signalé à l'AFP qu'elle compte mettre en place son dispositif biométrique dès janvier 2003 pour contrôler l'accès de sa cantine accueillant près de 750 demi-pensionnaires par jour.
La reconnaissance biométrique fait son entrée dans un collège varois
Par Ariane Beky
Publié le 20 novembre 2002 à 00h00
Par Ariane Beky
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