Jacques Chirac entend créer une "agence de l'innovation industrielle" dont l'une des missions sera de soutenir le développement du "très haut débit"
Les français ont décidemment une obsession pour la vitesse. A l'occasion de la présentation de ses vœux aux forces vives de la nation, le président de la république Jacques Chirac a évoqué la création prochaine d'une "agence de l'innovation industrielle" dont le financement, estimé à deux milliards d'euros, pourrait se faire par de prochaines privatisations.
"Il faut être à l'offensive pour aller à la conquête des marchés de demain. Cela suppose de se redonner les moyens d'une grande ambition industrielle. C'est, à mes yeux, une priorité nationale. Notre responsabilité, aujourd'hui, c'est de lancer les programmes Airbus ou Ariane de demain", a déclaré le chef de l'Etat devant les patrons, syndicalistes et responsables associatifs.
L'agence serait ainsi chargée de plancher sur les réseaux à "très haut débit" dans le domaine des télécommunications mais aurait également pour mission de mener à bien des recherches dans le domaine de la santé, des transports ou encore de l'énergie.
Depuis Colbert, l'Etat Français a toujours fait preuve d'une certain volontarisme avec des succès (Ariane, TGV, Airbus) mais parfois des échecs (Concorde, Plan câble). Reste à savoir si cette agence saura trouver le juste équilibre entre acteurs publiques et acteurs privés. La compétitivité de la France des années 2050 est à ce prix.
Après la grande vitesse du TGV, la France veut du "très haut débit"
Publié le 06 janvier 2005 à 00h00
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