Elon Musk © fotocuts / Shutterstock.com
Elon Musk © fotocuts / Shutterstock.com

Dans un live tweet sur son réseau social, Elon Musk a confirmé qu'un second patient allait être implanté de l'interface Neuralink. Et ce « d'ici une semaine environ ».

Environ six mois après le premier, un second patient va être implanté de l'interface cerveau-humain de Neuralink. Elon Musk, le propriétaire de l'entreprise, l'a confirmé mercredi dans une session de questions-réponses sur le réseau social X. Malgré les problèmes rencontrés par le premier patient, le milliardaire reste confiant et évoque un calendrier à très court terme.

Une question de jours pour le second patient de Neuralink

« D'ici une semaine environ », un second patient va se voir implanter le petit N1, l'interface cerveau-ordinateur d'Elon Musk. Elle a pour but, rappelons-le, d'aider les personnes atteintes de paralysie à contrôler un smartphone ou une télévision, grâce à leur esprit.

La puce cérébrale s'articule autour de 64 fils, plus fins encore qu'un cheveu humain, directement insérés dans le cerveau. Une fois insérés, justement, dans le cortex moteur du cerveau, ils enregistrent les signaux neuronaux via 1 024 électrodes.

Mercredi 11 juillet, Elon Musk a non seulement annoncé implanter une nouvelle puce d'ici quelques jours dans un second patient, mais le patron de Tesla a également affirmé qu'ils seraient encore nombreux à en bénéficier cette année.

Elon Musk et Neuralink font fi des doutes

C'est en janvier dernier, depuis le Barrow Neurological Institute de Phoenix, en Arizona, que Neuralink a réalisé son premier implant. L'opération s'était très bien déroulée. Mais les semaines suivantes ont suscité l'inquiétude pour Noland Arbaugh, un quadriplégique de 29 ans.

Des fils de l'implant se sont rétractés de son cerveau, faisant craindre le pire aux observateurs. Il s'avère qu'aujourd'hui, l'anomalie ne présenterait pas de risque pour la santé du patient. Néanmoins, à date, Elon Musk a indiqué que seuls 15% des canaux de son implant étaient encore fonctionnels. Malgré cela, Noland Arbaugh peut jouer aux échecs ou aux jeux vidéo, il peut aussi lire et regarder des vidéos, jusqu'à 70 heures par semaine.

Pour les prochains implants, la principale mission de Neuralink est d'atténuer la rétraction des fils. Durant la session vidéo de l'entreprise sur l'ex-Twitter, le président de Neuralink, DJ Seo, a expliqué qu'il était possible d'y parvenir en sculptant la surface du crâne. L'espace sous l'implant serait alors plus faible, ce qui limiterait le risque de rétraction des fils. Le suivi des mouvements après avoir inséré certains fils plus profondément dans le tissu cérébral est aussi une solution envisagée.