Kaspersky, géant russe de la cybersécurité, ferme ses portes aux États-Unis le 29 juillet 2024, deux mois avant l'interdiction officielle de ses produits. Cette décision fait suite à l'interdiction par le gouvernement américain de la vente et de l'utilisation des logiciels de sécurité de la firme.
L'antivirus russe Kaspersky tire sa révérence sur le sol américain. Après des années de suspicion et d'accusations de collusion avec le Kremlin, l'entreprise jette l'éponge. Elle n'attendra pas l'échéance du 29 septembre fixée par Washington pour plier bagage.
Dès le 29 juillet, Kaspersky cessera toute activité commerciale aux États-Unis. Cette décision brutale illustre les tensions croissantes entre Moscou et Washington dans le domaine de la cybersécurité. Les autorités américaines craignent que l'antivirus ne serve de cheval de Troie au gouvernement russe pour espionner les infrastructures critiques du pays. Kaspersky a beau clamer son indépendance, rien n'y fait. La confiance est rompue.
Un départ précipité et un message d'adieu aux utilisateurs de Kaspersky
Kaspersky tire sa révérence deux mois avant la date butoir fixée par l'administration Biden. L'entreprise ne s'embarrasse pas de fioritures pour justifier ce départ anticipé. Elle évoque simplement des « opportunités commerciales qui ne sont plus viables » aux États-Unis. Le couperet est tombé, et près de 50 employés américains perdront leur emploi.
Sur la page d'accueil du site web de Kaspersky, les utilisateurs américains découvrent un message d'adieu teinté d'amertume. L'entreprise remercie ses clients pour leur fidélité et leur confiance. Elle déplore que les Américains aient désormais « un choix de moins pour se défendre contre les menaces en ligne ». En guise de lot de consolation, Kaspersky offre 6 mois gratuits d'une sélection de ses solutions de sécurité. L'entreprise prodigue aussi quelques ultimes conseils : sauvegarder ses données, se méfier des liens suspects, protéger son identité en ligne… Un baroud d'honneur qui sonne comme un aveu d'impuissance face à la décision des autorités américaines.
Des conséquences concrètes pour les utilisateurs et des alternatives recommandées
Cette interdiction laisse les utilisateurs américains de Kaspersky dans l'embarras. Ils doivent trouver rapidement une alternative fiable pour protéger leurs appareils. Le risque est réel : sans mises à jour ni support technique, leurs systèmes deviendront vulnérables aux nouvelles menaces. Les entreprises utilisant Kaspersky s'exposent même à des sanctions si elles continuent d'utiliser le logiciel après le 29 septembre.
Au vu de cette situation, Clubic ne peut plus recommander Kaspersky à ses lecteurs. Le risque est trop important. Heureusement, des alternatives solides existent sur le marché. Bitdefender se distingue par son efficacité redoutable contre tous types de menaces. Son impact sur les performances de Windows est minime. La suite est également disponible sur macOS, iOS et Android.
Norton 360 constitue une autre option intéressante pour le grand public. Sa protection est robuste, même si elle peut parfois générer des faux positifs. L'impact sur les performances reste léger. Le VPN illimité inclus est un atout non négligeable. Norton 360 offre aussi un espace de stockage cloud et une surveillance du dark web.
Pour les utilisateurs plus experts, ESET représente une alternative pertinente. Ces solutions permettent aux utilisateurs de Kaspersky de continuer de protéger efficacement leurs appareils, sans crainte d'être pris dans le feu croisé des tensions géopolitiques.
Sources : BBC, Redmond Channel Partner
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