Hanneke Faber, PDG de Logitech, a récemment évoqué la possibilité de vendre une « souris éternelle » par abonnement.
La semaine dernière, lors d’un épisode du podcast Decoder de The Verge, Hanneke Faber, la patronne de Logitech, a longuement évoqué un concept inédit de souris que l'on n'a jamais besoin de remplacer qui s’appuie sur des mises à jour logicielles et un modèle de vente par abonnement.
L’idée a immédiatement suscité un barrage de critiques au point que Logitech a fini par réagir publiquement aux propos de sa dirigeante pour désamorcer la polémique.
Comme une « belle montre » que l’on garde toute sa vie
« La souris mentionnée n'est pas un produit réel ou prévu, mais un aperçu d'une réflexion interne provocatrice sur les possibilités futures d'une électronique grand public plus durable », a déclaré Nicole Kenyon, directrice de la communication de Logitech.
Durant l’entretien avec The Verge, Hanneke Faber avait explicité le principe en prenant l’analogie avec une « belle montre » que l’on garde toute sa vie. Selon elle, le modèle économique pourrait se rapprocher de celui que Logitech utilise déjà pour ses services de vidéoconférence.
« Je suis intriguée par une souris ou une solution de vidéoconférence éternelle qu'il suffit de mettre à jour à l'aide d'un logiciel et de créer un modèle commercial autour de cette solution », expliquait la PDG de Logitech.
Des arguments valables ?
Selon cette approche, la marque pourrait améliorer la durabilité de ses produits et réduire ses coûts de fabrication, et le consommateur payerait moins, à court terme, pour un produit de haute qualité avec un service.
Des arguments qui peuvent s’entendre, sur le papier. Mais au final, une seule question importe : est-ce qu’une souris vendue par abonnement avec la promesse d’une évolutivité logicielle constante répond à un besoin des usagers ?
Au vu de l’accueil sceptique réservé à l’idée « provocatrice » posée par Logitech, la réponse semble claire.
Source : The Verge