Le patron de Telegram a pu enfin, après près de cinq jours, sortir de sa cellule. Mais il reste étroitement surveillé par les autorités françaises.
Le feuilleton continue autour de la figure de Pavel Durov. Arrêté samedi soir à la descente de son jet privé au Bourget, le milliardaire de 39 ans a depuis dû subir une garde à vue qui s'était approchée des 96 heures. Après un tollé international, une intervention publique du chef de l'État Emmanuel Macron sur le dossier, et la communication des nombreuses accusations portées à son encontre, le PDG de Telegram a reçu sa première bonne nouvelle de la semaine hier quand un juge lui a signifié sa remise en liberté.
Pavel Durov retrouve une certaine liberté
Certains spéculaient qu'à la fin de sa garde à vue, et son déferrement d'un juge d'instruction, Pavel Durov allait être placé en détention préventive. Ce ne sera finalement pas le cas.
L'homme d'affaires a ainsi, selon Le Monde, « été placé sous contrôle judiciaire avec notamment l'obligation de remettre un cautionnement de 5 millions d'euros, l'obligation de pointer au commissariat deux fois par semaine, et l'interdiction de quitter le territoire français. »
L'homme d'affaires a dû remettre ses 4 passeports
Évidemment, quand on est Pavel Durov, on a beaucoup de moyens à sa disposition pour potentiellement s'enfuir. Afin d'éviter cette possibilité, l'homme, qui possède 4 nationalités (russe, émiratie, française et celle de l'île caribéenne de Saint-Christophe-et-Niévès) doit remettre l'ensemble de ses passeports aux autorités.
Reste maintenant à savoir combien de temps va durer l'instruction, quand on sait que Pavel Durov est resté près de 80 heures sous les barreaux. Et l'interdiction de quitter le territoire aura-t-elle des effets négatifs sur la gestion de Telegram ? Ou bien son frère Nikolaï Durov, qui est lui aussi recherché par les autorités françaises, fera-t-il en sorte que la très populaire application de messagerie continue d'avancer et de se développer ?
- Fonctions sociales
- Nombreuses options de personnalisation
- Les appels vidéo à 30 intervenants
Source : Le Monde