Le père de ChatGPT doit faire avec une mauvaise nouvelle. Apple, qui participait à la dernière levée de fonds d'OpenAI, s'est finalement retiré.
Si OpenAI est le leader de l'intelligence artificielle, avec des nouveautés qui ne cessent d'arriver sur le marché, la firme californienne est aussi un gouffre financier, qui dépense énormément au quotidien. Pour y faire face, la direction mène encore actuellement une nouvelle levée de fonds, qui devrait lui permettre de récolter 6,5 milliards de dollars. Mais un grand nom vient de se retirer de cette opération : Apple.
Apple se retire de la course pour OpenAI
Quand on apprenait courant septembre la levée de fonds en préparation du côté d'OpenAI, le public était impressionné par les grands noms qui voulaient y participer. Parmi ceux-ci, on pouvait notamment retrouver Apple. Un Apple qui vient finalement de se retirer, selon une information du Wall Street Journal.
Un désistement de dernière minute, les discussions devant normalement s'achever d'ici la fin de la semaine. Si Apple était resté dans la partie, il se serait agi d'un des rares investissements de la firme dans une entreprise de la Silicon Valley.
La firme de Cupertino échaudée par les départs en série ?
La marque à la pomme serait la seule à avoir fermé la porte dans ces échanges. Nvidia et Microsoft vont de leurs côtés maintenir leur participation, avec 1 milliard de dollars supplémentaire qui sera dépensé par la société fondée par Bill Gates. Une façon de remettre une pièce dans la machine, alors que Microsoft a déjà programmé 13 milliards de dollars de dépenses dans OpenAI.
Du côté d'Apple, ce retrait de dernière minute interpelle. Le géant de la tech aurait-il été échaudé par les départs, qui se sont encore multipliés ces derniers jours ? Pour rappel, la semaine dernière, la directrice technique Mira Murati, présente dans la société depuis 2018, avait déposé sa démission. Au même moment, le vice-président de la recherche, Barret Zoph, et le directeur de la recherche, Bob McGrew, ont eux aussi annoncé leur départ. Pas un bon signe ?
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Source : Reuters, Wall Street Journal