L'arrivée de Donald Trump au pouvoir pourrait être une bénédiction pour les GAFAM. Ils auraient dorénavant plus d'atouts dans leur manche dans leurs échanges avec Bruxelles.
L'élection de Donald Trump le 5 novembre dernier aura eu beaucoup de conséquences dans la tech, comme on a pu le voir avec la hausse vertigineuse du Bitcoin qui a suivi l'annonce des résultats. Au niveau des politiques de régulation, le républicain se pose comme un défenseur du libre-marché, échaudé par les interventions des autorités publiques. Et ça, c'est semble-t-il très bon pour les GAFAM en Europe !
Donald Trump, un nouvel atout pour les GAFAM contre l'Union européenne
L'Union européenne veut mettre au pas les géants du numérique, et réduire leurs pratiques anticoncurrentielles. C'est le sens du Digital Market Acts, qui est devenu pleinement effectif en mars dernier. Mais Bruxelles devrait potentiellement revoir à la baisse ses ambitions à cause de Donald Trump.
En effet, selon le Financial Times, la Commission européenne, consciente du changement dans le rapport de force, réévalue ses enquêtes sur les géants Google, Apple et Meta. « La situation va changer du tout au tout avec ces oligarques de la technologie qui sont si proches de Trump et qui s'en servent pour faire pression sur nous » explique un diplomate européen.
Des sanctions revues à la baisse ?
Qu'est-ce que cela signifie exactement ? Si l'on en croit le journal britannique, l'Union européenne n'a pas arrêté ses enquêtes, mais elle a mis en pause toutes ses décisions et les annonces d'amendes potentielles qui auraient pu être infligées.
Mark Zuckerberg a rappelé la semaine dernière que les géants de la tech avaient accumulé sur les vingt dernières années près de 30 milliards de dollars d'amende. Celui qui a aussi critiqué l'Union européenne pour sa volonté de réguler le contenu en ligne a demandé à Donald Trump de mettre la pression sur les autorités européenne, afin qu'elles cessent d'imposer des amendes aux GAFAM.
On sait notamment qu'Apple devait être la première entreprise à recevoir une amende au titre du Digital Markets Act, et que la sanction devait être salée. Selon ce qui sortira finalement, il sera possible de voir à quel point l'Union européenne aura réellement reculé face à Donald Trump.
Source : Financial Times, BGR
