Se renseigner librement n’a jamais été aussi compliqué. Censure d’État, filtrage algorithmique, concentration des médias, tout converge pour restreindre l’accès à une information fiable, phénomène inquiétant contre lequel entend lutter Proton VPN.

S'il suffisait d'un clic pour tout savoir, nous serions sans doute mieux informés. Mais en réalité, l'accès à une information fiable et diversifiée est plus verrouillé que jamais. Longtemps, la censure est restée l'apanage des régimes autoritaires, alors que l’information y était – et demeure – filtrée à coups d'interdictions et de propagande d'État.
Aujourd'hui, elle est plus subtile, plus insidieuse. Elle se niche dans les algorithmes des GAFAM, dans la prolifération de la désinformation, dans le poids économique des grands groupes de presse dirigés par une poignée de milliardaires. Partout, des barrières invisibles restreignent notre capacité à nous informer librement. Et si, au fond, la véritable menace n'était pas tant l'interdiction de savoir que la manipulation de ce que nous croyons savoir ?
La censure d’État : un contrôle assumé et adaptable
C’est un fait. Dans certains pays, s’informer librement est une lutte quotidienne. En Chine, le Great Firewall verrouille l’accès à des milliers de sites, de Google à Wikipédia, en passant par la plupart des médias occidentaux. En Russie, un mot de travers sur la guerre en Ukraine suffit à vous envoyer en prison pour quinze ans. La répression est brutale, sans ambiguïté. L’usage des VPN y est limité, et toute tentative de contournement étroitement surveillée.
Ailleurs, la censure se fait plus opportuniste, et ce n’est pas forcément plus reluisant. À l’approche d’élections ou en période de crise, certains gouvernements coupent les réseaux sociaux, ralentissent Internet ou bloquent des plateformes entières sous couvert de sécurité nationale. Le contrôle est temporaire, ciblé, mais tout aussi efficace et dangereux.
Les chiffres de l'Observatoire de la censure de Proton VPN parlent d’eux-mêmes. En Biélorussie, à quelques jours de la présidentielle de 2025, l’usage des VPN a grimpé de 170 %. En RDC, l’attaque des rebelles M23 sur Goma a déclenché une flambée de 7000 % des connexions chiffrées. Au Venezuela, à la veille de l’investiture de Maduro, les blocages de TikTok et de plusieurs médias ont fait exploser l’usage des VPN de 5000 %.
Même aux États-Unis, TikTok a précipitamment été désactivé quelques heures avant une interdiction officielle, soulevant des questions sur la capacité du pays à garantir un Internet ouvert, alors même qu’il se proclame bastion de la liberté d'expression.
En bref, si la censure se raffine, elle n’en demeure pas moins omniprésente, et gagne du terrain année après année. D’autant que toutes les censures ne sont pas aussi visibles. Car là où les États restreignent l’accès par la force, d’autres préfèrent agir en coulisses. Et c’est parfois encore plus efficace.

Censure algorithmique, désinformation, propagande : invisibiliser sans interdire
Car dans nos sociétés ultra-connectées, il n'est plus nécessaire d'interdire une information pour la rendre inaccessible. Il suffit de l'enterrer. Google, Facebook, YouTube et X (ex-Twitter) ne disent peut-être pas quoi penser, mais en décidant de ce qui mérite d’être vu et de ce qui doit disparaître dans les limbes du web, c’est tout comme.
Évidemment, les médias indépendants sont les premiers à en faire les frais. Du jour au lendemain, certains voient leur audience s’effondrer, non pas parce que leurs articles sont moins pertinents, mais parce qu’un algorithme en a décidé ainsi.
À titre d’exemple, fin 2023, Amnesty International et Human Rights Watch ont documenté des suppressions massives de contenus liés à Gaza sur Facebook et Instagram, entraînant un déréférencement systématique des voix pro-palestiniennes. Un an plus tard, lors du procès de Mazan, les algorithmes des réseaux sociaux ont restreint la visibilité des discussions sur les violences sexuelles, forçant les internautes à utiliser l’émoji violet pour contourner la modération automatique. Sur YouTube, des vidéos jugées sensibles disparaissent des recommandations. Sur Instagram, le shadow banning empêche certains posts d’être mis en avant, limitant leur portée sans suppression explicite.
Certains argueront qu’il ne s’agit pas de la censure au sens strict du terme, mais le résultat est le même : une information invisible est une information qui n’existe pas.
Et quand l’algorithme ne suffit pas, c’est un autre mécanisme qui prend le relais : la désinformation. Plutôt que d’interdire une information, il suffit de la noyer sous un flot de récits contradictoires qui saturent l’espace médiatique, de manière à empêcher toute distinction entre le vrai et le faux.
En janvier 2025, Meta a donc choisi de supprimer son programme de fact-checking. Fini les vérifications par des tiers : désormais, ce sont les internautes eux-mêmes qui sont censés évaluer la fiabilité des publications via un système de « Notes Communautaires », directement inspiré de X. Présentée comme une volonté de « démocratiser la modération », cette décision a surtout ouvert la porte à une explosion incontrôlée de fake news, amplifiée par les algorithmes et partagée à l’infini.
Dans ce chaos, certains en profitent évidemment pour imposer leur propre vérité. Depuis qu’Elon Musk a racheté X, la plateforme est devenue un outil d’influence politique, où la modération a largement été affaiblie au profit de la « liberté d’expression ». En pratique, un tel système a permis à des figures comme Donald Trump et d’autres leaders populistes de diffuser des contenus biaisés ou manipulés, sans réel contrepoids.
Bref, moins de vérification, plus de bruit. À force d’être bombardé d’infos contradictoires, le public ne sait plus à quoi se fier. Or, lorsqu’il n’existe plus de consensus sur la réalité des faits, tout devient contestable. Et dans ce flou généralisé, ce sont souvent les récits les plus clivants – et les plus faux – qui l’emportent.
L’information de qualité : un luxe réservé à une minorité
Alors que les restrictions politiques et algorithmiques se durcissent, on aurait tort d’oublier un autre facteur pourtant prépondérant dans l’équation : le porte-monnaie. Aujourd’hui, s’informer correctement coûte cher.
De plus en plus de médias traditionnels verrouillent leurs enquêtes derrière des abonnements payants. Le Monde, Mediapart, The New York Times… Leurs analyses approfondies sont réservées à celles et ceux qui peuvent payer. Pendant ce temps, l’information gratuite prend le risque de se résumer à des articles courts, viraux, souvent simplifiés à l’extrême pour capter l’attention. Un modèle basé sur la rentabilité publicitaire, où le sensationnalisme et l’émotion l’emportent sur la rigueur journalistique.
Les médias indépendants, eux, peinent à survivre. Sans financement stable, nombre d’entre eux dépendent de dons, de mécènes ou de campagnes participatives. Des modèles précaires qui fragilisent leur existence face aux géants de l’information.
Géants de l’information qui ne posent pas seulement un problème de concentration économique, mais aussi de déontologie et d’indépendance. En France, en 2023, 11 milliardaires contrôlaient 80 % de la presse. Vincent Bolloré possède Canal+, CNews, Europe 1, Paris Match et le JDD. Xavier Niel détient en partie Le Monde et Le Nouvel Obs. Rodolphe Saadé contrôle BFM et RMC, tandis que Bernard Arnault est à la tête des Échos et du Parisien.
Évidemment, de telles acquisitions sont loin d’être anodines : posséder un média, ce n’est pas juste réaliser un bon placement financier, c’est aussi et surtout influencer le débat public et peser dans les sphères politique et économique. Certains patrons de presse n’hésitent d’ailleurs pas à intervenir dans la ligne éditoriale, comme Bolloré l’a fait avec Europe 1 et Paris Match, où les purges journalistiques ont été nombreuses.
Or, quand une poignée d’individus contrôle l’écrasante majorité des médias, la diversité des points de vue réduit comme peau de chagrin, et l’autocensure s’installe dans les rédactions. Certains sujets sont évités, certaines voix sont marginalisées. Peu à peu, la pensée dominante s’installe.
Et c’est là tout le paradoxe : plus l’information semble contrôlée, plus elle alimente la défiance du public. Face à des médias perçus comme aux ordres, les discours complotistes prospèrent. Tant et si bien que certains finissent par rejeter en bloc toute information institutionnelle pour se tourner vers des sources alternatives… pas forcément toujours fiables non plus.
Peut-on encore contourner la censure directe comme indirecte ?
Les restrictions s’intensifient, mais elles ne sont pas inévitables. VPN, réseau Tor, moteurs de recherche alternatifs : autant d’outils qui permettent de se soustraire aux filtres, d’accéder à des contenus bloqués et de naviguer sans laisser trop de traces. Hélas, leur usage reste marginal.
D’abord parce que peu de gens réalisent à quel point l’information qu’ils consomment est filtrée. Ensuite, parce que ces solutions exigent un minimum de connaissance et de maîtrise. Les VPN, par exemple, se sont imposés comme une réponse évidente à la censure et à la surveillance, mais encore faut-il choisir un service fiable. Certains enregistrent l’activité de leurs abonnés, d’autres bradent leur sécurité en échange d’accords commerciaux ou d’une infrastructure douteuse.
En conséquence, Proton VPN s’est construit autour d’un principe simple : garantir un accès libre à l’information sans compromettre la confidentialité de ses utilisateurs. Pour celles et ceux qui refusent de voir leur accès à l’information conditionné par des restrictions étatiques, des algorithmes opaques ou des intérêts économiques, il offre des solutions concrètes. Avec plus de 11 500 serveurs dans 117 pays, il permet de contourner les blocages sans dépendre d’un unique point d’entrée.
Dans les pays où l’usage d’un VPN peut attirer l’attention, il intègre des outils de discrétion. Sur Android et iOS, l’application peut se dissimuler derrière une icône anodine, comme celle d’une calculatrice ou d’une appli météo, tandis qu’un mode invité permet de l’utiliser sans créer de compte.
Mais la force de Proton VPN réside aussi dans sa capacité à contourner activement la censure. Lorsque les fournisseurs d’accès restreignent les connexions VPN classiques, la technologie Smart Protocol détecte l’obstruction et bascule automatiquement vers un protocole non bloqué. En cas de filtrage plus sévère, Alternative Routing emprunte des chemins détournés, tandis que le protocole maison Stealth rend la connexion VPN indétectable, y compris dans les environnements les plus contrôlés.
Contrairement à de nombreux services qui affichent une gratuité de façade en échange de données monétisées, Proton propose une version gratuite sans publicité ni traçage. Une approche qui lui permet de garantir un accès libre au web pour toutes et tous, sans dépendre d’investisseurs ou de modèles économiques basés sur l’exploitation des données, mais bien sur un modèle économique financé par ses abonnements premium. Un positionnement cohérent avec sa mission initiale : préserver la liberté d’accès à l’information et assurer une protection efficace contre la surveillance et la censure.
Cet engagement se traduit aussi par l’Observatoire de la censure, une initiative qui suit en temps réel les restrictions imposées à travers le monde. Lorsqu’un pays durcit son contrôle sur Internet, le fournisseur suisse mobilise son infrastructure pour permettre aux populations concernées de continuer à s’informer librement.
En bref, l’information est plus que jamais un enjeu de pouvoir, et s’équiper d’un VPN n’est plus seulement une question de confort numérique. C’est une nécessité pour celles et ceux qui refusent de laisser les États, les géants du web ou les conglomérats médiatiques décider de ce qu’ils peuvent lire, voir ou entendre.
- storage11191 serveurs
- language117 pays couverts
- lan10 connexions simultanées
- moodEssai gratuit 30 jours
- thumb_upAvantage : le plus sécurisé
Proton VPN constitue l'un des fournisseurs VPN qui a le plus évolué au cours des derniers mois. Affichant de l'une des plus belles interfaces du marché, Proton VPN intègre désormais un accélérateur de VPN qui augmente jusqu'à 400 % les vitesses de connexion. Réputé pour son haut niveau de sécurité et de confidentialité, ce service, qui s'adressait essentiellement aux journalistes et aux dissidents par le passé, possède aujourd'hui tous les atouts pour séduire le grand public.
- Le plus haut niveau de sécurité
- Interface moderne et intuitive
- Serveurs dédiés au streaming/P2P
- Protocole Stealth (fonctionne en Russie)
- Vitesse de connexion optimisée
- Pas de profils par usages spécifiques
- Pas de possibilité d'ajouter rapidement des serveurs en favoris