Joe Biden © Vasilis asvestas / Shutterstock.com
Joe Biden © Vasilis asvestas / Shutterstock.com

Le président des États-Unis s'est attaqué à Elon Musk, qu'il accuse littéralement d'acheter l'élection de novembre prochain. Il faut dire que les montants qui arrivent sont colossaux.

La figure de Donald Trump agite toujours un peu plus les divers mondes financiers, à quelques mois du vote pour l'élection du futur président des États-Unis. Le candidat républicain est en effet une figure aussi plébiscitée dans l'univers de la cryptomonnaie que, plus étonnant, dans celui de la tech. Une tendance récente qui est illustrée par une annonce d'Elon Musk, qui n'a pas beaucoup plu à Joe Biden !

45 millions de dollars par mois in the pocket

Elon Musk a l'habitude des déclarations fracassantes. Et la dernière n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd. On pourrait même dire qu'elle a été parfaitement reçue par l'homme le plus puissant du monde, à savoir Joe Biden.

Il faut dire que le patron de Tesla n'a une fois encore pas fait dans la dentelle. Il a ainsi annoncé qu'il allait financer la campagne électorale de Donald Trump à hauteur de 45 millions de dollars par mois, ce qui correspond à peu près à investissement total de 180 millions de dollars jusqu'au 5 novembre prochain. De quoi pousser Joe Biden, qui vient d'attraper le Covid, à faire sur X un jeu de mot sur la situation : « Je suis malade… [de voir] Elon Musk et ses riches potes essayer d'acheter cette élection. »

La Silicon Valley n'est plus 100% démocrate

Car le cas du milliardaire d'origine sud-africaine est loin d'être isolé. Peter Thiel, jusqu'à récemment la seule grande figure de la Silicon Valley à se déclarer proche des Républicains, va en effet lui aussi ouvrir son portefeuille pour Donald Trump. Derrière, les frères Winklevoss, des fonds d'investissement comme Sequoia Capital ou Valor Equity, ainsi que le géant Andreessen Horowitz soutiendront aussi l'ex-président américain.

Autant dire que 2024 s'annonce comme un séisme dans le monde de la Silicon Valley, traditionnellement acquis aux Démocrates depuis maintenant plusieurs décennies. Ce début de basculement inédit serait-il annonciateur du résultat du mois de novembre prochain ?

Source : Le Monde