L'administration Trump veut continuer sur la voie restrictions contre la tech chinoise. Et une nouvelle vague de sanctions pourrait être décidée.
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Les États-Unis imposent depuis maintenant plusieurs années de nombreuses restrictions à l'export pour les composants tech les plus avancés en direction de la Chine. Une tendance qui est bipartisane, puisqu'elle a été à la fois présente sous la première administration Trump, puis sous celle de Biden, dont les derniers actes politiques ont consisté en une nouvelle salve de restrictions. Mais ça n'est toujours pas assez pour la première puissance mondiale, en tout cas pas pour Donald Trump.
Donald Trump réfléchit à de nouvelles sanctions contre la Chine
La Chine doit s'attendre à plus de nouveaux droits de douane de la part des États-Unis. Car si l'on en croit de nouvelles informations obtenues par Reuters, l'exécutif américain plancherait sur des restrictions supplémentaires à imposer sur la tech chinoise.
Et pour ce faire, dans l'idée de rendre ces futures mesures beaucoup plus efficaces, des officiels américains ont rencontré leurs homologues hollandais et japonais afin que les nouvelles restrictions soient aussi appliquées par ASML et Tokyo Electron.
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NVIDIA ciblé à nouveau ?
Des entreprises qui avaient déjà été embarquées dans les restrictions imposées il y a deux ans, quand, ensuite, l'année précédente, ASML annonçait aussi arrêter d'exporter ses meilleures machines en Chine – sous pression des États-Unis. Les officiels de Washington souhaitent que les ingénieurs de Tokyo Electron et d'ASML arrêtent d'assurer la maintenance des équipements de semi-conducteurs dans l'empire du Milieu.
Des proches de Donald Trump ont par ailleurs fait état de leur envie d'ordonner de nouvelles restrictions sur les puces NVIDIA qui peuvent être exportées chez le concurrent. Des mesures qui devraient, si elles étaient décidées, sûrement porter sur les H20, ces puces bridées développées spécialement pour le marché chinois, et qui sont commandées à l'heure actuelle en masse par les géants de la tech de ce pays.
Source : Reuters