Pour mener à bien sa tâche de limoger le plus de fonctionnaires fédéraux possibles, Elon Musk fait appel à des proches. Comme l'homme qui l'a aidé à acquérir Twitter, devenu depuis X.

Elon Musk fait travailler ses proches pour réduire les effectifs de fonctionnaires © Frederic Legrand - COMEO / Shutterstock
Elon Musk fait travailler ses proches pour réduire les effectifs de fonctionnaires © Frederic Legrand - COMEO / Shutterstock

Il n'est officiellement que conseiller de l'administration Trump, mais Elon Musk a tout de même une tâche importante. À savoir, réduire très fortement le nombre de fonctionnaires fédéraux américains. Et pour ce faire, il n'hésite pas à utiliser toutes les options possibles, que ce soit l'intelligence artificielle, ou même faire appel à des gens avec qui il a déjà travaillé !

Michael Grimes s'occupe de tuer le CHIPS Act

Lorsqu'il a racheté le réseau social, aujourd'hui connu sous le nom de X.com, Elon Musk a pu bénéficier du soutien de l'ancien banquier de chez Morgan Stanley, Michael Grimes. Un homme à qui il a demandé de vider le CHIPS and Science Act de sa substance.

En effet, Donald Trump a déjà exprimé son désaveu de ce programme de subventions mis en place par Joe Biden pour attirer les fabricants de semi-conducteurs sur le territoire des États-Unis. Dans ce domaine, le nouveau président des USA préfère menacer le secteur de droits de douane pour qu'ils viennent produire dans le pays le plus riche au monde.

Le ménage continue dans l'administration fédérakle © Pixabay
Le ménage continue dans l'administration fédérakle © Pixabay

Des dizaines de personnes déjà renvoyées

Résultat, l'administration dite Chips Program Office, créée il y a trois ans, et qui a la charge de distribuer ces subventions, va voir sa taille être fortement abaissée - même si la violence du couperet a été réduite. En effet, à l'origine, Michael Grimes voulait renvoyer presque tous les fonctionnaires qui étaient en période d'essai, pour n'en garder que 5. Un chiffre qui est finalement remonté à 22, après un mouvement de grogne des cadres supérieurs.

Reste que plusieurs dizaines de personnes qui avaient un contrat probatoire de un à deux ans se sont vues signifiées la fin de leur contrat. Selon des informations du Financial Times, les personnes clés dans le processus de distribution des subventions sont elles pour le moment toujours en poste.