La CDC souligne tout d'abord que les capitaux gérés par ses affiliés ont désormais passé la barre des 3 milliards d'euros soit une progression de 12% par rapport à l'année 2005. Sur les 6 premiers mois de l'année, 150 millions auraient été investi dans des jeunes pousses, soit une hausse de plus de 34% par rapport au premier semestre 2005.
Cette hausse de l'activité ne se fait toutefois pas aux dépends de la rentabilité des fonds. La CDC estime ainsi que les fonds ont réalisé 16 millions d'euros de plus value sur le premier semestre soit une hausse de plus de 25% par rapport au premier semestre 2005. Dans le même temps, le secteur n'a connu que 4 sinistres au premier semestre pour un montant total ne dépassant pas 4 millions d'euros, soit une baisse de plus de 64% d'une année sur l'autre.
Selon la CDC, le montant moyen d'un premier investissement est de 1.5 millions d'euros. Plus de 67% des fonds ont été investis dans les technologies de l'information contre 23% pour les sciences de la vie, 7% pour l'industrie et 1% pour l'Energie. Ces mêmes TIC représentent même 85% des cessions et 89% des cas de sinistres.
Avec 532 sociétés en portefeuille représentant 5 milliards d'euros de chiffre d'affaires et 30 000 emplois, la CDC confirme donc le rôle "moteur" du capital risque sur l'économie française. Reste à savoir si les 1.4 milliards d'euros que tous ces fonds ont encore à investir permettront à la France de se doter de nouvelles pousses de l'internet ou du logiciel, capable de tenir tête aux champions américains.