L'Etude identifie également que ces fonds, majoritairement levés auprès de gestionnaires de fonds de pension, sont originaires des Etats-Unis (28.8%), de Grande-Bretagne (21.3%), de France (7.9%), de Suède (5.1%) ou encore des Pays-Bas (4.9%). En matière d'affectation, c'est par contre la Grande Bretagne qui se taille la part du lion. Sur les 71 milliards d'euros effectivement dépensés en 2006, la Grande Bretagne en attire 33%, loin devant la France (15,2%) ou l'Allemagne (10,2%).
«L'économie européenne du private equity continue d'afficher une solide rentabilité, de 10,8% net en moyenne, ce qui incite les investisseurs à augmenter leurs allocations d'actif, ce qui explique le record que nous observons. Des conditions favorables en matière de financement de la dette, d'introduction en bourse ou de fusion acquisition constituent également des conditions favorables pour l'évolution à moyen terme de cette industrie» souligne Javier Loizaga, président de l'EVCA.
Après le faux départ des années 99/2000, le capital risque européen commence donc à rattraper son retard même si les 4,12 milliards d'euros investis en 2006 (étude Dow Jones Venture One), restent encore loin des 25,5 milliards de dollars investis dans les jeunes pousses américaines (étude Financial).