Pour identifier cette internaute, les maisons de disque à l'origine de la plainte auraient fait appel aux services d'enquêteurs privés, chargés par exemple de déterminer quel est l'abonné qui se dissimule derrière une adresse IP. Dans ce type de situation, la RIAA - comme la MPAA - aurait recours à la société spécialisée MediaSentry, que l'on imagine parfaitement au fait des us et coutumes en matière de respect de la vie privée.
D'après Rhonda Crain et son avocat, les lois fédérales du Texas imposent que ce type d'enquête ne soit lancé qu'après obtention d'une licence auprès de l'Etat, un point dont les émissaires de la RIAA et de son prestataire ne se seraient pas préoccupés.
Son avocat et elle demandent que la plainte formulée par les maisons de disque soit rejetée, que les frais de justice soient couverts par le plaignant initial et que soient versés les dommages et intérêts que la Cour jugerait bon de prononcer.