Le GRDDL (Gleaning resource descriptions from dialects of languages) doit permettre aux logiciels d'extraire automatiquement les informations de pages web structurées pour les intégrer au web sémantique. Ce dernier, selon les termes du W3C, « fournit un cadre commun qui permet aux données d'être partagées et réutilisées à travers les applications, les entreprises et les communautés ».
« Une ligne de code peut parfois faire toute la différence », souligne dans un communiqué, Tim Berners-Lee, directeur du consortium. Avant d'ajouter : « A l'instar des feuilles de style qui optimisent la lisibilité des pages web, le GRDDL rend les pages web, balises de microformat, documents XML et données plus lisibles pour les applications du web sémantique, ouvrant ainsi un horizon de nouvelles possibilités d'utilisation et réutilisation créative des données »
L'enthousiasme est partagé par l'Institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA). « En permettant à des applications d'extraire automatiquement des données de toute la variété de documents XML accessibles en ligne, cette recommandation (GRDDL) ouvre une nouvelle voie pour l'intégration de connaissances et la composition d'applications à travers les ressources du web », témoigne Pierre Paradinas, directeur du développement technologique, de l'INRIA. L'Institut a contribué aux spécifications et à la conception de GRDDL au côté d'acteurs comme DCMI (Dublin Core Metadata Initiative), Microformats.org, OpenLink Software et Talis Group Ltd.
