Premier fabricant de microprocesseurs au niveau mondial, Intel a annoncé lundi avoir répondu à la communication de griefs transmise l'été dernier par la Commission européenne. Bruxelles a confirmé avoir reçu et étudier avec intérêt la réponse « confidentielle » d'Intel.
Le fondeur américain est soupçonné par l'autorité européenne de pratiques anticoncurrentielles sur le segment des processeurs x86. Intel aurait pratiqué des tarifs inférieurs aux coûts et proposé de nombreuses ristournes aux fabricants de matériel informatique pour mieux évincer du marché son principal concurrent : Advanced Micro Devices (AMD).
Intel risque une amende allant jusqu'à 10% de son chiffre d'affaires global. Pour sa défense, le fondeur a réaffirmé être en conformité avec la loi, et demandé une audition à l'exécutif européen.