“Nous avons consacré les dernières années à développer le produit et à valider le business model de Criteo. Nous cherchions un actionnariat avec un profil plus international, capable de nous accompagner dans notre croissance européenne puis mondiale” explique jean-baptiste-rudelle, PDG de Criteo, pour justifier le choix d'Index Ventures, un fonds déjà à l'origine de succès comme Skype, Netvibes, FON ou plus récemment Joost.
Connu pour ses classements de blogueurs ou son widget 'autoroll' qui lui permet d'atteindre un reach de 35% des internautes français, Criteo est surtout éditeur d'un “moteur de recommandation” en mode SAAS, utilisé par des marchands électroniques et des plates-formes d'affiliation pour optimiser la transformation d'un visiteur en client, ou améliorer les taux de clic sur un média en ligne.
“Contrairement à Bluelithium ou Wunderloop, nous ne nous basons pas sur des sociotypes qui peuvent poser des problèmes de respect de la vie privée. Notre technologie est basée sur l'analyse du parcours de milliers d'internautes et permet de gains sur les taux de transformation de près de 40%” précise Jean-Baptise Rudelle, dont la société facture ses prestations à la performance.
Complémentaire des grandes régies au clic, en permettant aux annonceurs d'améliorer leur retour sur investissement, la jeune société française serait d'ailleurs en discussion avec un grand groupe américain pour implémenter son moteur de recommandation dans ses outils publicitaires contextuels.
