Les internautes britanniques qui diffusent et téléchargent sans autorisation des fichiers audio/vidéo protégés par le copyright pourraient se voir interdire l'accès à Internet, rapporte le Times.
Inspiré d'initiatives françaises et nord-américaines, un projet gouvernemental (Green Paper) imposerait aux fournisseurs d'accès Internet actifs au Royaume-Uni de prendre des mesures drastiques pour protéger le droit d'auteur, à savoir : transmettre un e-mail d'avertissement suivi, si nécessaire, de la suspension puis de la résiliation des contrats des contrevenants. Les fournisseurs d'accès eux-mêmes (BT, Tiscali, Orange, Virgin...) risqueraient d'être poursuivis en justice faute de se plier à ces exigences.
Au Royaume-Uni, 6 millions d'internautes diffuseraient et téléchargeraient sans y être autorisés musiques et vidéos. Or, les éditeurs et les maisons de disques estiment que plusieurs millions de livres sterling sont perdus chaque année outre-Manche à cause du piratage d'oeuvres sur Internet. Dans ce contexte, l'association britannique des fournisseurs de services Internet (ISPA UK) a indiqué au Times qu'il est préférable d'opter pour « l'autorégulation » que pour la répression tous azimuts.