Sans réelle surprise, la première inquiétude des autorités américaines à l'égard des monnaies virtuelles de ce type résulte dans le caractère anonyme des transactions. Une discrétion cependant relative, puisqu'il est possible, notamment pour le Bitcoin, de retrouver les traces des échanges. Néanmoins, la tâche est plus compliquée lorsque les transactions ont lieu sur des plateformes de marché noir comme Silk Road. Le site Bitcoin Magazine déclarait fin avril avoir mis la main sur un mémo non classé de la Navy, expliquant que « le développement des monnaies virtuelles sera probablement une dangereuse menace pour la finance en augmentant la rapidité et la vitesse des transactions et, globalement, l'efficacité des attaques terroristes. »
Si le Bitcoin est de plus en plus utilisé dans des contextes favorables à son développement auprès du grand public - on peut citer l'expérience actuellement menée par le MIT - il est cependant loin d'avoir la confiance des autorités américaines. Cependant, les interrogations des autorités anti-terroristes ne déboucheront pas forcément sur des conclusions négatives pour les monnaies virtuelles : une nuance de taille, qu'il faut souligner.