Les autorités souhaitent en effet taxer la devise, à un taux encore non-défini mais également encadrer les variations de la devise. Le cours de ce type de monnaie virtuelle est actuellement très volatil, rendant la spéculation ou certaines opérations compliquées. C'est pourquoi le quotidien Nikkei indique que le projet de loi va être soumis prochainement au vote de la Chambre des représentants et des conseillers.
Ce pas en avant intervient alors que le pays a connu des mésaventures en matière de monnaie virtuelle. En 2014, la plateforme d'échange de bitcoins Mt. Gox a été déclarée en faillite. Selon les autorités, Mark Karpelès, le PDG français de la société a été accusé d'avoir généré « artificiellement » 1 million de dollars via des transactions en bitcoins. Le dirigeant aurait été informé de faiblesses de son système de transaction sans pour autant avertir ses clients ou les autorités.
Le Japon va donc devoir remédier à cette crise de confiance entre les utilisateurs et la devise. Pour justifier l'utilisation de ce moyen de paiement, le gouvernement devrait instaurer des contrôles plus stricts, notamment en matière d'identification des titulaires de portefeuilles.
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