Le texte baptisé « Protecting cyberespace as a national asset Act » (projet de loi visant à protéger le cyberespace en tant que capital national) a été unanimement accepté par les sénateurs présents en comité. Pour autant, il devra passer devant le Sénat pour un vote en bonne et due forme. La date de ce vote n'a d'ailleurs pas été communiquée, à ce jour.
Depuis un mois, le débat a été introduit auprès des responsables politiques américains afin de regrouper au sein d'une agence un « bureau chargé de la politique du cyber-espace », une sorte de Centre national de la cyber-sécurité et des communications. Cette nouvelle entité sera chargée de travailler avec les firmes pour établir des obligations de sécurité particulières, notamment pour le réseau électrique, Internet ou d'autres infrastructures critiques.
Le site Computerworld rapporte également que le projet de loi devrait autoriser le président Obama à prendre « en cas d'urgence, des mesures de protection critique d'Internet. Parmi celles-ci, il lui serait possible de donner un ordre aux responsables des grandes infrastructures de prévoir un plan de secours d'urgence en cas de cyber-attaque généralisée. » Notamment une coupure temporaire. Avant d'arriver à un tel droit, le Congrès devra être réuni pour autoriser ce type d'approche.
L'administration Obama continue donc de prendre des mesures visant à mettre les Etats-Unis sur les rails d'une gestion globale de la cyber-sécurité. Déjà, l'an dernier la Marine de l'Oncle Sam avait établi un commandement unifié de « cyber-soldats ». Ce corps de l'Information rassemble environ 44.000 marines renforcé par 1.000 personnes chargées spécifiquement de la protection du cyberespace. La guerre de demain ressemblera-t-elle à Ghost in the Shell ?