En matière d'infrastructures critiques, il précise également que la France doit posséder « la capacité de produire en toute autonomie nos dispositifs de sécurité » car cet élément revêt une importance de « souveraineté nationale ». Pour le sénateur Bockel, ces dispositions vont donc dans le bon sens.
L'élu se réjouit ainsi qu'un certain nombre de mesures évoquées répondent directement aux préconisations formulées dans son rapport présenté l'an dernier au Sénat. Le livre blanc adopte en effet « la capacité de résilience des opérateurs d'importance vitale, dont les systèmes particulièrement sensibles sont cruciaux pour le bon fonctionnement de la nation, doit par ailleurs être renforcée à travers un dispositif réglementaire approprié », précise-t-il.
Si les équipementiers chinois (Huawei et ZTE) ne sont pas clairement mentionnés dans le texte, l'accent est mis sur la préservation de certains réseaux du territoire en les dotant d'équipements sécurisés. Sur ce dernier point, le sénateur précise « qu'il est désormais urgent d'agir sur la mise en œuvre de ses dispositions, notamment au travers un certain nombre d'évolutions législatives et réglementaires ». Un point sur lequel le Livre blanc a promis d'intervenir rapidement.