Cet adepte de l'essorage de poignée avait été arrêté début septembre par la gendarmerie, suite à la publication sur YouTube de vidéos relatant ses excès de vitesse routiers, parmi lesquels un passage à plus de 260 Km/h devant un radar. Âgé de 32 ans, ce motard pensait vraisemblablement ne rien risquer, puisque l'avant de sa moto ne comportait pas de plaque d'immatriculation permettant son identification. C'est finalement par l'intermédiaire des vidéos publiées par ses soins sur YouTube que la gendarmerie a pu le retrouver.
Le tribunal de Boulogne-sur-Mer a finalement retenu le délit de « mise en danger délibérée de la vie d'autrui », mais l'a relaxé pour les chefs d'inculpation suivants : « excès de vitesse supérieur à 50 km/h » et « provocation non suivie d'effet au crime ou délit par image ou moyen de communication ».
